SpiralFrog est de retour ! La solution de P2P permettra de télécharger gratuitement 700000 titres issus du catalogue Universal et d’une poignée d’indépendants. Les titres seront protégés par des DRM et l’utilisateur devra visionner des contenus, dont des contenus publicitaires pendant la durée de téléchargement, estimée à 90 secondes par titre selon le fondateur du service Joe Mohen. Celui-ci déclare également à CNET que son concurrent est le piratage. C’est aller un peu vite en besogne si l’on considère que depuis l’annonce de la création de ce service de P2P atypique au printemps 2006, certaines majors ont abandonné les DRM, que les services de streaming à la carte (last.fm…) permettent d’écouter à peu près tout à n’importe quel moment et que les réseaux sociaux musicaux permettent d’accéder aux univers des artistes de plus en plus en profondeur.
Cette solution restreinte (quantitativement (catalogue) et qualitativement (DRM)) ne semble pas des plus attrayantes, mais attendons les premiers retours de la phase de beta test en cours en Amérique du nord. Après tout, beaucoup doutaient (moi y compris) que le service ouvre un jour après ses mésaventures en décembre dernier.
La seule chance pour SpiralFrog est d’offrir le téléchargement des hits du moment. Mais les maisons de disque sont elles vraiment prêtes à se contenter des revenus publicitaires sur ces oeuvres stratégiques ?