Archives mensuelles : septembre 2007

Un 5° titre sur MySpace avec Intel

Le déblocage d’un cinquième titre pour votre lecteur audio MySpace est à nouveau disponible pour les utilisateurs européens. Cette fonction était réservée aux seul utilisateurs américains depuis le mois de juin, après que la communauté Bodog soit fermée aux adresses IP non US.

En Europe, c’est donc Intel qui sponsorise le 5° titre. Chaque membre de MySpace possédant un profil MySpace Music peut débloquer ce titre en devenant ami de la communauté Intel Supergroup.

Mise à jour : Tous les utilisateurs peuvent maintenant télécharger 6 titres sur leur lecteur MySpace !

Collectivités territoriales, labels et industries musicales

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L’association Mila et l’IRMA organisent jeudi 20 septembre prochain, en marge du Festival 18 en Scènes, une table ronde ayant pour thème Collectivités territoriales, labels et industries musicales. Depuis quelques années, les initiatives commencent à fleurir localement, pour accompagner la production musicale indépendante dans sa transition numérique. Le dossier réalisé par l’IRMA détaille les mécanismes mis en place un peu partout en France. De quoi préparer cette rencontre au riche programme :

1 – Labels et collectivités : tour d’horizon

Il s’agira de dresser, en présence des acteurs concernés, un panorama des différentes expériences et dispositifs de soutien des collectivités aux labels (Mila, Phonopaca, dispositif d’aide de la région Rhône-Alpes, de la région Aquitaine, Labels à Rennes,…).

Intervenants

Préambule : présentation des dispositifs régionaux existants (Mathias Milliard, Irma)

Laurence Goldgrab (adjointe au Maire du 18e arrondissement de Paris)

Najat Vallaud-Belkacem (conseillère régionale de Rhône-Alpes)

Frédéric Vilcocq (conseiller régional d’Aquitaine)

Benoît Careil (président de Labels à Rennes, gérant de Pudding productions) Débat animé par Gilles Castagnac, directeur de l’Irma

2 – Labels, industries musicales et financements structurels des entreprises

Au-delà des mécanismes de soutien aux entreprises (garantie bancaire, aide des sociétés civiles, crédit d’impôt,…), il s’agira de rechercher les bonnes adéquations en s’intéressant à la diversité des besoins et aux ingénieries de financement.

Intervenants

Préambule : présentation des dispositifs financiers existants (Mathias Milliard, Irma)

Silvy Castel (mission Economie des entreprises culturelles – ministère de la Culture)

Antoine Coquebert (auteur du rapport « le financement de l’industrie du disque »)

Marc Thonon (gérant d’Atmosphériques et président du FCM)

Mathieu de Seauve (directeur crédit aux entreprises à l’IFCIC)

Pascal Bittard (gérant de Idol, distributeur numérique, entreprise hébergée à Mila) Débat animé par Rémi Bouton, journaliste et rédacteur en chef de Promusic france

Synthèse et conclusions des travaux

David Kessler, président du Conseil supérieur des musiques actuelles (CSMA), directeur de France Culture et Bruno Boutleux, président de MILA, directeur des JMF

L’événement aura lieu le 20 septembre, de 15 à 18h30 à la mairie du 18e arrondissement de Paris.

Entrée libre (sur inscription) :

Sarah Altaras — info@milaparis.fr — 01 58 60 20 63

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Crédit IRMA

A lire en complément, les interviews d’acteurs travaillant sur cette question (dont votre serviteur).

Grooveshark, l’autre P2P légal

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Grooveshark est un service lancé en avril dernier. Il permet à ses utilisateurs de partager leur bibliothèque de mp3 au sein d’un réseau P2P qui rappelle Napster et Audiogalaxy. Chacun peut streamer les titres des autres utilisateurs gratuitement, mais également télécharger les fichiers pour 0.99$.

La jeune société affirme rétribuer les auteurs, éditeurs et producteurs, mais aussi partager 50% des profits réaliser sur la vente d’un titre avec l’internaute ayant mis le titre à disposition. Le modèle est certes plus alléchant que celui d’un SpiralFrog, mais de sérieux freins sont présents :

– Le formulaire de déclaration des titres pour les labels ne comporte aucune information sur les auteurs ou éditeurs et même avec des accords avec les différents sociétés d’auteurs, il sera bien difficile de retrouver les ayant droits.

– L’interface web est lourde et la gestion de sa collection de titres quasi impossible dès que l’on dépasse quelques milliers de fichiers.

Grooveshark est actuellement en beta privée, et beaucoup de travail reste à accomplir pour atteindre les ambitions de la société qui souhaite proposer distribution, recommandation, partage de playlists et réseau social. Le site a signé un accord avec V2, ce qui pourrait attirer d’autres labels vers ce modèle qui devrait avoir de l’avenir. Ce type de site devrait avoir pour effet de renforcer la position des agrégateurs dans la chaine de coopération numérique. Les plate-formes sont déjà légion mais les services de distribution personnalisée (par les fans), radios à la demande, sonorisation de site ou autres vont exploser. Impossible pour une petite structure d’être présente partout sans consommer beaucoup de ressources. Agrégateur, un métier à suivre de près dans les prochains mois.

Je dispose de 3 invitations pour la beta de

Grooveshark, si cela vous tente, vous pouvez en faire la demande dans les commentaires.

Last.fm sur les traces de MusicBrainz

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Last.Fm propose depuis quelques jours un logiciel en beta permettant de créer une empreinte audio unique pour chaque oeuvre musicale. La première phase devrait permettre de dégager des tendances dans les erreurs de saisie des méta données afin d’aider à automatiser les corrections. Dans un second temps, la communauté sera invitée à trancher les cas litigieux en se prononçant sur la qualité des meta tags. Si ce n’est pas précisé sur le blog de Last.fm, le but de la manœuvre pour le site récemment racheté par CBS est d’utiliser ses membres pour mieux identifier les ayant droits des oeuvres.

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Le fonctionnement est très similaire au projet à but non lucratif MusicBrainz, mené par la fondation MetaBrainz. Ici, il est question de constituer une base de donnée musicale où chacun peut contribuer en téléchargeant un logiciel permettant de comparer l’empreinte audio de ses fichiers musicaux à ceux de la base. Si les titres ne sont pas reconnus, vous êtes invités à contribuer à l’enrichissement de la base. Les propositions peuvent ensuite être modérées par les autres membres. Last.fm réinvente donc la roue, fort de sa large communauté. C’est regrettable mais s’agissant d’un sujet aussi stratégique que l’identification et la rémunération des ayant droits, le recours au crowdsourcing peut se comprendre. La bonne nouvelle est que Last.fm annonce que des données statistiques seront publiées et qu’une fois finalisé, l’outil donnera naissance à une API. A suivre dans les prochaines semaines.