Et s’il existait un moyen simple de partager votre coup de coeur musical du moment, et même un réseau Social basé uniquement sur ce concept ? This Is My Jam permet d’uploader un titre et une image et de les partager sur vos comptes Twitter ou Facebook. Vous disposerez alors d’une page très simple sur laquelle vos amis pourront réagir.
C’est très simple, voir simpliste, mais j’aime bien l’idée d’avoir un endroit où l’on peut s’exprimer en fan basique, et où mes contacts pourront venir régulièrement voir ce qui me fait taper du pied en ce moment. La seule comparaison que je parviens à trouver pour This Is My jam est la place fondamentale qu’avait la chanson que l’on choississait sur son profil MySpace : illustration parfaite de la musique comme fait social total. Indispensable.
This Is My Jam est actuellement en bêta, mais vous ne devriez pas avoir à attendre votre invitation très longtemps.
Gigero est un mashup de Google Maps, Last.fm et Spotify destiné à trouver les dates de concerts des artistes les plus proche de chez vous. Bien réalisé, on apprécie le code couleur permettant de connaitre l’imminence du concert et la sobriété de l’interface.
En visitant le site, deux choses m’ont frappées :
Le peu de concerts affichés. Avec l’ouverture des API, les données que vous renseignez peuvent voyager dans tout un écosystème, permettant d’aller enrichir des applications toujours plus précises qui peuvent atteindre des personnes que vous voulez toucher. Plus de 50% du trafic de Last.fm provient de ses API, dans cette nébuleuse d’applications certaines peuvent bénéficier à votre développement, à vous de faire le boulot en metant vos données à jour.
Agence de voyage musicale. En voyant que Shellac jouait au Portugal la semaine prochaine, je me serais bien vu dans la région et j’aurais apprécié que Gigero, qui m’a déjà localisé par mon adresse IP, me propose des tarifs de vols, et un moyen d’acheter ma place pour le concert. Lorsqu’on connait la guerre que se livrent les comparateurs de vols, pourquoi pas s’attaquer à la niche du tourisme musical ?
Souvenez-vous : en 2008, Muxtape est le site dont tout le monde parle. Le mot à la mode est Mixtape et on voit fleurir des sites qui permettent d’échanger de la musique entre amis. L’esthétique de la cassette audio est partout. L’élan de Muxtape sera bientôt stoppé net par la RIAA, faute d’accord avec les ayant droits pour diffuser les contenus. Les clônes de Muxtape disparaitront presque aussi vite qu’ils sont apparus à l’exception de 8Tracks et OpenTape. Le premier a su évoluer et se bat toujours. Il vient d’annoncer son abonnement premium à 25$ pour 6 mois pour des fonctionnalités avancées (personnalisation du profil, mix analytics, uploads illimités). OpenTape quant à lui met toujours à disposition le code de Muxtape pour qui veut bien l’héberger.
En 2010, tout ça nous parait loin. Fin 2008, Quelques mois après l’épisode Muxtape est apparu Spotify, son catalogue légal et ses possibilités de créer et de partager des playlists. Oubliées les mixtapes, les nouveaux services se lancent sur cette thématique. Songvote par exemple, permet de préparer des playlists collaboratives en faisant voter les participants. Pratique pour vos prochaines soirées, pratique aussi pour organiser des concours.
Si 8Tracks et ShareMyPlaylist répondent au même besoin, ils ont bien différents. L’un permet d’uploader de la musique et l’autre exploite le catalogue d’un tiers, ce qui pose des problématiques bien différentes. D’un côté, la nécessité de rémunérer les ayant droits, avec la complexité que cela implique (obtenir des accords, et pouvoir financer), et de l’autre la dépendance sur un fournisseur unique (avec l’arrivée de Social Spotify, certains usages proposés par des tiers sont intégrés à Spotify). Comment construire des applications innovantes si les développeurs ne peuvent accéder à la matière première, la musique ?
C’est pour répondre à ce problème que Play.Me et Echo Nest ont conclu un partenariat permettant aux développeurs utilisant les API d’Echo Nest de streamer le contenu de Play.Me, dans la limite de quelques heures par semaine. Au delà, les titres entiers sont remplacés par des extraits de 30 secondes. Idéal pour se focaliser sur le produit sans perdre du temps ou risquer un procès pour un projet qui ne donnera peut être jamais rien, mais qui semble simplement un bonne idée sur le moment. Malheureusement cet accord ne couvre que les Etats-Unis. En France pendant ce temps, on a le record du nombre de label participatif par habitant. Heureusement qu’on a un frenchy au Music Hack Day de San Francisco ce weekend !
Google Wave, c’est encore un peu le far west. Tout le monde s’est rué sur les invitations « pour voir », maintenant il va bien falloir trouver des usages à cet outil. Recréer Pulp Fiction c’est amusant, mais c’est pas ça qui va vous aider à grand chose. Alors pourquoi pas diffuser votre musique dans des Waves publiques, ou Waves privées à votre liste de contacts promo ? Voici 3 façons d’intégrer de la musique dans Google wave, mais ce n’est qu’un début, c’est sûr.
Ajouter un MP3
C’est la façon la plus simple. Ajoutez un gadget à votre wave en cliquant sur « Add gadget by URL » et insérez le lien suivant :
http://www.waverz.com/waveplayer/URL_de_votre_MP3
N’oubliez pas de compléter l’adresse ci-dessus avec l’url absolue de votre fichier ! Les fichiers Ogg Vorbis (.ogg) sont aussi pris en charge. Vous pouvez générer l’url de votre gadget sur cette page.
Ajouter un titre ou une playlist Soundcloud
Si vous utilisez Soundcloud (si vous ne l’utilisez pas vous devriez), insérez une piste ou une playlist complète en ajoutant l’url du gadget suivant :
– Le gadget AmazonMP3Bot que vous ajouterez en cliquant comme précédemment sur « Add gadget by URL » et http://gadgets.withwaves.com/amazonMP3
Celui-ci insèrera un module de recherche sur le service de vente d’Amazon dans votre wave.
– le Bot AmazonMP3Bot, plus intelligent reconnait les recherches. Saisissez music: Mot clé et le robot postera un nouveau message avec les résultats de votre recherche. Pour l’utiliser, il suffit d’ajouter amazonmp3-withwaves-com@appspot.com à votre liste de contacts, et inclure AmazonMP3Bot à la conversation.
Pour finir, j’ai encore quelques invitations pour Google Wave si jamais vous en cherchez.
Fragments d'identité numérique par N'ayez pas peur !! La Fabrique de Blogs sur Flickr
Internet c’est grand, et il y a toujours quelqu’un quelque part pour écrire quelque chose à votre sujet. Encore faut-il le savoir. Pourquoi est-ce important ? Construire une revue des blogs, recueillir les avis des fans et éventuellement interagir avec eux, ajuster votre plan promo, repérer des fans hardcore qui seront vos relais locaux… Vous êtes peut être tout simplement un control freak et voulez tout savoir.
Il existe beaucoup de méthodes et d’applications gratuites ou payantes pour réaliser une veille sur les médias sociaux. Les applications et services web sont en général inadaptés à des requêtes dans une langue autre que l’anglais, et ont des résultats discutables. C’est pourquoi je privilégie une solution plus manuelle, mais aussi plus précise.
Dans une vingtaine de minutes vous disposerez d’un outil de veille en temps réel personnalisé, et gratuit ! Vous allez peut être trouver cette méthode un peu compliquée au début mais dès que vous aurez compris le principe, vous verrez que c’est très simple. Et surtout, une fois l’outil configuré, plus besoin d’y toucher.
Il y avait longtemps que je n’avais pas visité beaucoup de sites de labels à la suite. Je viens de terminer la recherche d’infos en ligne sur une trentaine de labels et ce fut une expérience douloureuse. Si j’en crois la proportion de sites où j’ai rencontré de grosses erreurs, je vous conseillerais de prendre 10 minutes pour vérifier différents paramètres de votre présence en ligne.
Google est votre ami
Encore faut-il qu’il sache que vous existez ! Vérifiez tout simplement que :
Votre page d’accueil dispose d’une balise Titre. Sinon voilà comment vous allez apparaitre sur les moteurs de recherche.
Votre site dispose d’une sitemap. Surtout si votre site est en Flash. C’est joli, ça clignote, mais le contenu est complètement illisible pour les moteurs de recherche. Comment ça, la web agency qui vous l’a vendu a oublié de le mentionner ?
Vous avez mis à jour les informations concernant votre structure sur Wikipedia et les différents réseaux sociaux. Facebook, MySpace et Wikipedia ont un PageRank de 9, Last.fm de 8. Des liens vers votre site web vous permettront de remonter dans le classement. Et si votre référencement est catastrophique, ce sont eux qui apparaitront en premier, alors autant que les informations soient à jour
Un peu de rigueur
Nous commettons tous des erreurs (mes articles sont bourrés de fautes), d’inattention la plupart du temps. Relisez vos contenus et surtout, vérifiez vos liens. Je ne sais combien de liens morts j’ai rencontré. A un clic du but… et une erreur 404. J’ai aussi rencontré des liens non cliquables. Si vous imaginez que beaucoup de visiteurs vont copier-coller votre lien, vous vous fourrez la souris dans l’oeil.
Toujours dans la série des liens morts, les images. Un grand classique à l’ouverture de votre page MySpace :
Pourquoi héberger vos images sur des serveurs que vous ne contrôlez pas et qui limitent la bande passante ? Hébergez vos images sur votre propre serveur ou tout simplement sur MySpace. L’hébergement y est illimité en nombre d’images et en bande passante utilisée. Cela vous fera un compte de moins à gérer.
Adaptez vos usages
Les comportements changent très vite, en particuliers sur les réseaux sociaux. Apparemment beaucoup ne savent pas que leur groupe Facebook peut avantageusement être remplacé par une page, et que l’URL est personnalisable. Twitter n’a de sens que si la communication s’effectue dans les 2 sens. Suivez vous aussi vos fans, et ne twittez pas le même message 10 fois de suite !
Plus votre site sera à jour, et agréable à visiter, plus je passerai du temps à découvrir vos artistes, enfin si vos liens sont valides !