Archives de catégorie : réseau social

PlaylistNow, des playlists selon votre activité

Sur Twitter, Franck Nakache m’a suggéré de tester Playlistnow.fm, le site de partage de playlist qu’il a fondé. J’avais déjà visité le site plusieurs fois sans m’y attarder, mais j’ai ouvert un nouvel onglet pour m’y pencher à nouveau.

Playlistnow permet de créer des playlists à partir du contenu Youtube, vaste donc, mais pas forcément de bonne qualité sonore. Outre une petite latence dans le chargement des contenus, il est simple de créer ses playlists, de les partager par mail, sur Twitter ou sur Facebook, ou encore à l’intérieur du site qui dispose d’un système de friending asynchrone (folowers/following).

L’interface est réussie (même si elle évoque un peu trop iTunes pour moi), on ne se perd pas et PlaylistNow a bien observé et intégré les meilleures pratiques des sites sociaux. Alors, quel est le problème ? Si je n’avais pas fait l’effort de créer un compte et aller plus loin que la page d’accueil lors de mes précédentes visites, c’est que le positionnement du site n’a provoqué aucune résonance en moi. Playlistnow propose en effet de partager des playlists sur la base de votre activité. La première chose que l’on vous demande lors de la création d’une liste de lecture est votre activité, puis des tags associés. Alors oui on peut passer outre mais alors pourquoi utiliser le service plutôt qu’un autre ?

Je ne considère pas qu’il y ait des activités privilégiées pour écouter telle ou telle oeuvre. C’est quelque chose qui m’est aussi étranger que de considérer qu’il existe un moment de la journée pour écouter certains artistes (essayez de venir me dire que « Machin, c’est impossible de se lever en écoutant ça »). En me retrouvant sur Playlistnow, je me sens donc complètement étranger. Je ne sais pas quoi chercher car la promesse du site me m’intéresse pas.Du coup je clique un peu au hasard, mais tombe vite dans une impasse.

Bon courage à l’équipe de Playlistnow qui dispose d’un bon socle technique. Le choix de la bonne stratégie marketing sera décisif pour la visibilité et l’avenir du service.

Devoirs de rentrée pour labels indés

Il y avait longtemps que je n’avais pas visité beaucoup de sites de labels à la suite. Je viens de terminer la recherche d’infos en ligne sur une trentaine de labels et ce fut une expérience douloureuse. Si j’en crois la proportion de sites où j’ai rencontré de grosses erreurs, je vous conseillerais de prendre 10 minutes pour vérifier différents paramètres de votre présence en ligne.

Google est votre ami

Encore faut-il qu’il sache que vous existez ! Vérifiez tout simplement que :

  • Votre page d’accueil dispose d’une balise Titre. Sinon voilà comment vous allez apparaitre sur les moteurs de recherche.

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  • Votre site dispose d’une sitemap. Surtout si votre site est en Flash. C’est joli, ça clignote, mais le contenu est complètement illisible pour les moteurs de recherche. Comment ça, la web agency qui vous l’a vendu a oublié de le mentionner ?
  • Vous avez mis à jour les informations concernant votre structure sur Wikipedia et les différents réseaux sociaux. Facebook, MySpace et Wikipedia ont un PageRank de 9, Last.fm de 8. Des liens vers votre site web vous permettront de remonter dans le classement. Et si votre référencement est catastrophique, ce sont eux qui apparaitront en premier, alors autant que les informations soient à jour

Un peu de rigueur

Nous commettons tous des erreurs (mes articles sont bourrés de fautes), d’inattention la plupart du temps. Relisez vos contenus et surtout, vérifiez vos liens. Je ne sais combien de liens morts j’ai rencontré. A un clic du but… et une erreur 404. J’ai aussi rencontré des liens non cliquables. Si vous imaginez que beaucoup de visiteurs vont copier-coller votre lien, vous vous fourrez la souris dans l’oeil.

Toujours dans la série des liens morts, les images. Un grand classique à l’ouverture de votre page MySpace :

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Pourquoi héberger vos images sur des serveurs que vous ne contrôlez pas et qui limitent la bande passante ? Hébergez vos images sur votre propre serveur ou tout simplement sur MySpace. L’hébergement y est illimité en nombre d’images et en bande passante utilisée. Cela vous fera un compte de moins à gérer.

Adaptez vos usages

Les comportements changent très vite, en particuliers sur les réseaux sociaux. Apparemment beaucoup ne savent pas que leur groupe Facebook peut avantageusement être remplacé par une page, et que l’URL est personnalisable. Twitter n’a de sens que si la communication s’effectue dans les 2 sens. Suivez vous aussi vos fans, et ne twittez pas le même message 10 fois de suite !

Plus votre site sera à jour, et agréable à visiter, plus je passerai du temps à découvrir vos artistes, enfin si vos liens sont valides !

Un widget Paypal pour votre boutique en ligne

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Storefront est un widget flash développé par Paypal Labs. Il est actuellement disponible en version beta. Facile à configurer, vous pourrez ensuite le coller sur n’importe quelle page HTML. Malheureusement, ce widget ne peut pas encore être utilisé sur une page MySpace (checkout impossible), mais on peut s’inscrire pour être notifié de la disponibilité de cette fonction (une application de la MySpace Developper Platform ?).

Mise à jour du 08/06/2008: Vous pouvez désormais exporter votre widget sur une page MySpace.

Vos amis et supporters pourront également disposer du code de ce widget pour la promouvoir sur leurs propres espaces éditoriaux, de quoi assurer plus de visibilité à vos produits.

L’outil souffre encore de quelques lourdeurs (caractères spéciaux non supportés, resizing des images un peu brutal) et n’est disponible qu’en anglais. Quelques défauts qui devraient rapidement être corrigés. La marque Paypal devrait être un grand atout pour garantir du sérieux de votre boutique en ligne. A tester !

Last.fm propose le streaming à la demande et partage ses revenus

 last.fm logo

Last.fm a annoncé aujourd’hui le streaming entier de morceaux des catalogues des 4 majors et des plus gros indépendants. Un mouvement de fond qui permet à la plateforme de devenir une séduisante radio à la demande. Ces titres seront dans un premier temps disponible aux Etats-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni. Après 3 écoutes, il faudra contribuer financièrement, mais les détails ne sont pas annoncés pour le moment. Les nouveautés de tous les plus grands labels seront-elles disponibles intégralement en streaming dès leur sortie ? Cela soulève quelques questions, dont celle de la sécurité du lecteur (pourquoi souscrire si je peux ripper le flux ?), très sensible chez les labels français.

Chaque artiste sera également rémunéré selon un système de partage de revenus encore tenu secret. Une belle annonce pour Last.fm et un vraie motivation pour rejoindre le service, pourtant, au vu du prix du CPM pratiqué pour ce type de site, peu d’artistes peuvent espérer se payer un jeu de cordes de guitare à la fin de l’année.

Que le lecteur ne se méprenne pas, Last.fm est un service fantastique que j’utilise depuis 2003 (à l’époque, seule la partie scrobling fonctionnait) et ses annonces sont des évolutions de produit majeures qui devraient permettre à la société achetée par CBS en 2007 d’acquérir de nombreux nouveaux utilisateurs et d’attirer de beaucoup de nouveaux artistes. Quel modèle d’abonnement sera t-il choisi ? Quels sont les nouveaux services associés à la souscription ? Quel système de répartition des revenus avec les artistes sera t-il choisi ? Ces annonces posent bien des questions que nous aborderons au fil de la publication des détails de la mise en oeuvre de ces nouveautés.

Last.fm sur les traces de MusicBrainz

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Last.Fm propose depuis quelques jours un logiciel en beta permettant de créer une empreinte audio unique pour chaque oeuvre musicale. La première phase devrait permettre de dégager des tendances dans les erreurs de saisie des méta données afin d’aider à automatiser les corrections. Dans un second temps, la communauté sera invitée à trancher les cas litigieux en se prononçant sur la qualité des meta tags. Si ce n’est pas précisé sur le blog de Last.fm, le but de la manœuvre pour le site récemment racheté par CBS est d’utiliser ses membres pour mieux identifier les ayant droits des oeuvres.

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Le fonctionnement est très similaire au projet à but non lucratif MusicBrainz, mené par la fondation MetaBrainz. Ici, il est question de constituer une base de donnée musicale où chacun peut contribuer en téléchargeant un logiciel permettant de comparer l’empreinte audio de ses fichiers musicaux à ceux de la base. Si les titres ne sont pas reconnus, vous êtes invités à contribuer à l’enrichissement de la base. Les propositions peuvent ensuite être modérées par les autres membres. Last.fm réinvente donc la roue, fort de sa large communauté. C’est regrettable mais s’agissant d’un sujet aussi stratégique que l’identification et la rémunération des ayant droits, le recours au crowdsourcing peut se comprendre. La bonne nouvelle est que Last.fm annonce que des données statistiques seront publiées et qu’une fois finalisé, l’outil donnera naissance à une API. A suivre dans les prochaines semaines.

Les Inrocks et AOL lancent CQFD.com


Fort du succès de son concours pour artistes en développement, les Inrocks s’associent à AOL pour décliner le concept dans un réseau social du même nom : CQFD. Pour l’heure limité à la musique, le site entend s’ouvrir prochainement aux photographes et à la bande dessinée (si j’en crois la présence d’onglets correspondant, inactifs pour le moment).

Un jury récompensera un des 100 artistes les plus populaires du site lors d’un concours trimestriel, ce qui garanti aux membres de CQFD un spamming incessant de la part des artistes en promo permanente (souvenez-vous de la désastreuse opération Wat.tv / EMI, et d’à peu près toutes celles du même style), beaucoup préférant jouer les bourrins sur les sites communautaires plutôt que de tenter d’écrire des morceaux.

Côté fonctionnalités : chat, forum, blog, messagerie, moteur de recherche, hébergement audio, pas de RSS. Avec ces couleurs orange et blanc, on risque de le confondre avec Soundtribes. En passant, ce dernier n’est toujours pas disponible aux utilisateurs non musiciens, plus d’un mois après la soirée d’ouverture. Si je n’avais pas vu une démo je me demanderais s’il existe réellement.