Archives de catégorie : spotify

Explorez la Long Tail de vos artistes préférés

Habitué de ces colonnes où nous avons régulièrement rendu compte des avancées de Seevl, Alexandre Passant vient de dévoiler un composant réalisé avec Polymer et l’API Spotify (je vous renvoie au site d’Alexandre pour les détails de l’implémentation) permettant de créer une Playlist des titres les moins écoutés d’un artiste.

Outre, son intérêt technique, le bien nommé The Long Tail propose une manière originale d’explorer les répertoires de nos artistes favoris.

Je vous propose pour commencer une playlist de 50 titres de The Fall que même Mark E. Smith a oublié.

The Set Listener transforme setlists en playlists

set_listener_spotify

Vous ne pouviez pas vous rendre au concert de votre groupe favori à Los Angeles et vous êtes un collectionneur de Setlists  ? Vous ne connaissez pas bien le groupe que vous allez voir ce soir et n’avez pas le temps d’écouter leur 17 albums studio avant le show ?

The Set Listener est fait pour vous. A partir d’un nom d’artiste, le site génèrera une playlist Spotify avec les titres joués lors du dernier concert répertorié sur Setlist.fm.

De quoi vous mettre dans l’ambiance, enfin, si le groupe ne profite de sa tournée pour tester quelques nouveaux titres !

Source : Music Machinery

H1tchr cartographie la musique

h1tchr-Logo

H1tchr est un service ayant pour vocation de documenter toutes les inspirations, ressemblances, samples, emprunts qui font la richesse de la musique. Le site est accessible sur invitation depuis quelques semaines. Si j’avais trouvé le concept et la réalisation plutôt prometteurs, H1tchr souffrait d’un problème bien connu des jeunes sites web : le syndrome de la ville fantôme.

Apparemment le concepteur du site a fait le même constat et a décidé de créer une application Spotify pour augmenter la notoriété de son site et faciliter la collaboration avec le service, car avouons-le, nous n’allons probablement penser aller nous loguer sur une site dédié à chaque fois qu’une ligne de basse nous fait penser à un morceau déjà entendu.

Grâce à l’application H1tchr pour Spotify, vous pourrez donc visualiser les crédits (données de Discogs) du titre en cours d’écoute et naviguer à partir de ceux-ci (par exemple, voir les titres produits par Bob Weston). Plus classiquement, vous pourrez aussi consulter photos et bio issue de Wikipedia. Enfin, vous pourrez aussi ajouter un « h1tch », en devant toutefois retourner sur H1tchr.

h1tchmap

Chaque titre peut être un point de départ potentiel et libre aux contributeurs d’ajouter d’autres morceaux : reprises, inspirations, samples ressemblance mélodique, de paroles ou de rythmique. Le tout est représenter dans des « H1tchmaps » où l’on peut visualiser (et écouter) les ressemblances, classées par types et décades. Espérons que grâce à cette application, l’usage de H1tchr décolle, car c’est un projet qui promet de nombreuses découvertes aux fouineurs, et des heures de bonheur pour les archivistes et autres music nerds. L’application devra tout de même mieux intégrer les fonctionnalités de la webapp pour remplir son objectif premier. Car pour l’instant, difficile en ne connaissant que l’appli Spotify, d’imaginer ce qu’est le « vrai » H1tchr.

Equalify et Fidelify, pour un meilleur confort d’écoute sur Spotify

Comment améliorer la qualité de son sur Spotify ? Voici deux petites applications qui vous permettront d’améliorer l’offre par défaut.

Equalify

equalify-logo

Comme son nom l’indique, Equalify est un equalizer pour Spotify. Activable en un clic depuis l’interface principale, Equalify vous permet de modifier 10 bandes de fréquences. Il est bien sûr possible de sauvegarder ses réglages favoris, ou de piocher parmi la quinzaine de presets par défaut. Si vous avez la main un peu lourde sur les basses Equalify est doté d’un limiteur automatique qui évitera toute distorsion. Si vous voulez faire le malin dans votre quartier, vous pourrez quand même faire cracher les watts en mettant le Pre-Amp à fond ou en recourant à la fonction Boost.

Cerise sur le gâteau, vous pourrez partager vos réglages parfaits avec vos amis en leur envoyant une simple url.

Fidelify

fidelify-logo

Fidelify est un client Spotify avec support ASIO / WASAPI, permettant d’utiliser pleinement votre matériel audiophile acquis laborieusement et vos effets DSP téléchargés sur d’obscurs forums. Fidelify utilise la meilleure qualité disponible chez Spotify, de l’Ogg à 320 kpbs ce qui est certes bien suffisant pour moi, mais limite sérieusement l’utilité du matériel audiophile cité précédemment.

Le logiciel est actuellement disponible en version 0.5.1 (téléchargement), mais le développeur annonce une v1.0 pour la fin décembre 2012. Faute de compte Premium, je n’ai pu tester Fidelify, mais à l’heure où Spotify se lance dans le browser, je trouve amusant de voir se développer des clients alternatifs.

fidelity-options

 

Swarm.fm rend Spotify vraiment social

Depuis le mois de novembre 2011 et l’ouverture de l’API de Spotify, on n’avait pas encore vu d’applications très aboutie. Certes les application de Last.fm, de This Is My Jam ou du Guardian sont bien réalisées, mais avouons-le on ne les utilise jamais. D’ailleurs j’utilise peu Spotify (je l’ai réinstallé la semaine dernière pour tester l’appli This Is My Jam après 2 mois où je n’ai perçu aucun manque).

Mais peut être que l’application Swarm.fm va me faire changer d’avis. Cette application me propose ce qui me manque dans Spotify : une page d’accueil sociale, qui peut me guider parmi la pléthorique offre de Spotify. La home page de Swarm.fm se compose de 6 parties :

Activity : ce qu’écoutent vos amis Facebook (vous n’êtes pas obligés de vous loguer avec Facebook pour utiliser l’application, ce qui est très bien. Autre bon point, il est aussi possible de ne pas afficher les activités de certains « amis » aux goûts douteux.

Releases : Les nouvelles sorties d’artistes que vous avez écouté (voilà un moyen de plus de ne pas louper un disque). Ces liens pointent vers des pages artistes avec les traditionnelles bio, discographie disponible dans Spotify et en local, les interactions avec vos amis et les artistes similaires.

Recent : les disques que vous avez récemment ajouté à Spotify.

Artists : Les artistes que vous avez écouté récemment, que vous pouvez ajouter en favoris pour j’imagine, influer sur vos recommandations.

Tags : pour découvrir des groupes similaires à ceux que vous avez déjà écouté.

Friends : les profils de vos amis, avec leur activité sur Spotify et Facebook si vous avez connecté votre compte.

Tout cela fleure bon la sérendipité et me rappelle les bons côtés de MySpace (vous pouvez ajouter certains de vos amis en top friend ;)), avec la qualité du catalogue Spotify et sans les commentaires et les gif glitter. On verra à l’usage si Swarm.fm me fait retrouver un usage régulier à Spotify, mais pour l’instant je suis plutôt enthousiaste et vous invite à l’installer.

API Spotify : pétard mouillé ?

Je devrais probablement me réjouir de l’annonce de Spotify d’ouvrir une API digne de ce nom (l’actuelle étant très rudimentaire) car cela va dans le sens de ce dont je parle dans Fine Tuning depuis 5 ans : l’ouverture des plateformes, la complémentarité des services… Mais quelque chose cloche dans cet événement qui sent bon la communication pour regagner du terrain face à Pandora, large leader aux Etats-Unis, iTunes, et au tout nouveau Google Music.

Daniel Ek invitait la presse à une « grande annonce », « une nouvelle direction » pour Spotify. Il n’en est rien, c’est une suite logique et tous les observateurs crédibles avaient anticipé cette annonce depuis plusieurs jours. C’est d’autant plus décevant que les quelques exemples d’applications en ligne sont assez peu innovantes : l’intégration avec Last.fm ? On en parlait ici en février 2009, l’affichage des paroles de chansons ? Une fonctionnalité native de Subsonic, et un des passages quasi-obligé de chaque Music Hack Day depuis 2 ans.

Rien de franchement bluffant dans ces premières application intégrées assez grossièrement dans l’interface Spotify, mais c’est probablement une des limites du choix d’un client applicatif (vs une appli web), vous pouvez juger par vous même avec cette version non finalisée du client Spotify intégrant les applications.

Je suis persuadé qu’on ne tardera pas à voir des applications vraiment intéressantes basées sur cette API, et nous en parlerons avec plaisir ici (peut être dès le MHD de Londres ce weekend ?). Allez, au boulot !