Archives par mot-clé : mp3

Nouvelle version de Tomahawk

Depuis un peu plus d’une année, j’ai souvent parlé de Tomahawk ici, et encore plus IRL pour ceux qui ont le malheur de me côtoyer. Si cela vous a échappé, Tomahawk est un client qui à l’instar de iTunes ou de ce bon vieux Winamp, vous permet de gérer votre bibliothèque musicale locale, mais dont la puissance réside dans le fait qu’il se sert également de multiples sources de contenus (votre abonnement Spotify ou Grooveshark, Youtube, Soundcloud, 8tracks, official.fm, mais aussi la bibliothèque de vos amis connectés sur Twitter ou Gmail). Bref, « It just plays » comme le dit la baseline, sans que vous ayez à vous soucier d’où vient le morceau.

Tomahawk a atteint la version 0.5 hier, l’occasion de faire le point sur le nouveautés.

Le plus voyant est le changement d’identité graphique. nouveau logo, nouveau site web plus fluide, Tomahawk est maintenant aussi plus simple à configurer et à utiliser. Après installation, on découvre la nouvelle grille présentant les différents éléments ayant la même apparence que les widgets toma.hk. En cliquant sur les noms de titres ou d’artistes, on découvrira les ounvelles pages dédiées, plus claires, et faisant la part belle aux recommandations.

Pour les curieux, outre les charts par pays et genres, vous pourrez désormais découvrir les nouvelles sorties par genre musical, à écouter directement dans Tomahawk.

Côté resolvers, pas énormément de nouveautés, mais pour la première fois dans une version stable, vous pourrez ajouter un serveur Subsonic à la liste des sources. Un must pour moi qui utilise Subsonic pour héberger toute ma bibliothèque. Tout le contenu est maintenant utilisable pour venir agrémenter les stations de radio personnalisées, la fonctionnalité que j’apprécie le plus de Tomahawk (pour plus d’infos lire mes précédents billets).

Pour finir, Tomahawk est maintenant disponible en français. J’ai contribué pour un bon tiers à la traduction qui est encore largement perfectible, mais elle devrait permettre de prendre le logiciel en main pour ceux qui ont vraiment des difficultés avec l’anglais.

Comme depuis la première version, Tomahawk est disponible pour Windows, Mac OS et Linux. Testez le, contribuez, parlez en autour de vous !

Jaikoz, un éditeur de métadonnées connecté à Discogs et MusicBrainz

On ne répètera jamais assez l’importance d’avoir des fichiers audio dont les méta données sont bien renseignées. Le sujet n’est pas nouveau et il existe depuis bien longtemps des centaines de logiciels pour taguer vos MP3 avec plus ou moins d’options. Cette question me préoccupait guère car j’ai l’habitude de taguer mes fichiers lors de l’extraction des disques que j’achète avec CDEX, qui accompli cette tâche facilement. Seulement, j’ai entrepris de numériser les quelques centaines de vinyles accumulés depuis une quinzaine d’années. C’est une activité chronophage a plus d’un titre : d’abord car chaque piste doit être éditée à la main, puis parce que l’édition des méta données est fastidieuse, malgré le concours des indispensables bases de connaissances collaboratives que sont Discogs et MusicBrainz.

En visitant ce dernier pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai trouvé une référence à Jaikoz, un logiciel qui m’était inconnu, bien qu’il existe depuis 2006. Jaikoz est un éditeur de méta données pour Windows, Mac OS X et Linux. Sous une apparence peu avenante (on a l’impression de se retrouver sous Excel), Jaikoz est très puissant et convient parfaitement à des usages avancés (jusqu’à 50 labels possibles : ISRC, Numéro de catalogue, paroles, remixeur, champs personnalisés…) et à ceux qui comme moi doivent l’utiliser pour retrouver des références assez rares. Si tout ou partie des tags existent déjà, Jaikoz interroge MusicBrainz et Discogs pour retrouver la référence correspondante. Si rien n’existe, vous pouvez tenter votre chance en utilisant l’acoustiID d’un titre. Jaikoz ne trouve pas tout, mais même lorsqu’il ne trouve pas automatiquement votre référence, tout n’est pas perdu. Vous pouvez encore lui donner manuellement la référence MusicBrainz ou Discogs et il corrigera les meta données.

Enfin si votre disque ne se trouve sur aucune base de données, vous pouvez créer cette référence sur MusicBrainz en un seul clic, la communauté vous en sera reconnaissante.

Jaikoz existe en version d’essai gratuite pendante 30 jours (télécharger). Cette version permet de sauvegarder 20 titres par session. Passé ce délais il vous en coûtera £20 (un peu moins de 25€) pour la version standard et £30 pour la version pro. La principale différence entre les deux est que la version standard est limitée à 5000 appels à Discogs par jour.

This Is My Jam : qu’est-ce que tu écoutes aujourd’hui ?

Et s’il existait un moyen simple de partager votre coup de coeur musical du moment, et même un réseau Social basé uniquement sur ce concept ? This Is My Jam permet d’uploader un titre et une image et de les partager sur vos comptes Twitter ou Facebook. Vous disposerez alors d’une page très simple sur laquelle vos amis pourront réagir.

C’est très simple, voir simpliste, mais j’aime bien l’idée d’avoir un endroit où l’on peut s’exprimer en fan basique, et où mes contacts pourront venir régulièrement voir ce qui me fait taper du pied en ce moment. La seule comparaison que je parviens à trouver pour This Is My jam est la place fondamentale qu’avait la chanson que l’on choississait sur son profil MySpace : illustration parfaite de la musique comme fait social total. Indispensable.

This Is My Jam est actuellement en bêta, mais vous ne devriez pas avoir à attendre votre invitation très longtemps.

Les nouveautés de Tomahawk 0.3

Tomahawk logo

Beaucoup de nouveautés excitantes au programme de la version 0.3 de Tomahawk, le lecteur audio next gen dont j’avais déjà vanté les mérites lors des sorties des précédentes itérations. Si celles-ci étaient déjà riches, Tomahawk restait encore difficile à prendre en main. La version 0.3 apporte des solutions pour faciliter les interactions et accélérer la phase d’apprentissage.

Installeur de content resolvers

Plus besoin d’aller télécharger les sources des content resolvers et de les décompacter dans le bon dossier, vous pouvez désormais choisir à partir d’une liste les sources de contenus auxquelles vous voulez accéder, et l’installation se fait en un clic, encore plus facilement que vous le feriez avec une extension Firefox. De plus la liste des sources s’est allongée de quelques noms : Youtube, Grooveshark (pour les abonnés à Grooveshark Anywhere), Dilandau, ou un autre de nos favoris, Ex.fm.

tomahawk resolvers installeur

Couplé à la construction de radio personnalisées propulsées par Echo Nest, cela promet des heures de bonheur de d’heureuses découvertes (je viens par exemple de découvrir l’existence de Tenebre, dont je vais aller explorer la discographie de ce pas !).

Recherche globale

La fonctionnalité de recherche unifiée illustre le changement de paradigme de consommation des contenus musicaux à la base du projet Tomahawk. Ce dernier centralise toutes les sources d’accès aux contenus : vous n’avez donc plus à vous soucier de savoir si ce que vous voulez écouter se trouve sur votre disque dur, sur Youtube ou sur le réseau local d’un de vos contacts sur Twitter. Ce qui importe c’est uniquement le résultat, pas la manière dont on y parvient.
On aimerait cependant parfois pouvoir filtrer les résultats pour faire le tri selon que les réponses soient dans les champs ‘artiste’, ‘titre’…

Découverte

Outre les pages artistes où figurent des artistes similaires qui furent ajoutées lors du passage à la version 0.2, Tomahawk propose un autre moyen de découvrir de nouveaux artistes ou de vous tenir au courant de l’actualité des sorties. Un clic sur le menu Charts suffit pour que vous puissiez accéder, et écouter tous les classements de Billboard, Hype Machine, Last.fm, Rdio, We Are Hunted, Spotify ou iTunes.

Au programme également, un support élargi de sites pour l’import de playlists via bookmarklet, le glissé dposé pour les liens provenant de Spotify, iTunes ou Rdio et des dizaines de bugfixes. Bref, Tomahawk a bien progressé depuis sa prometteuse première version et je vous invite à le tester si vous ne l’avez pas déjà fait. Je suis persuadé que vous l’adopterez.

Télécharger Tomahawk pour Windows, Mac OS ou Linux

Tomahawk passe en version 0.2

Tomahawk logo

Le très innovant lecteur audio Tomahawk est passé en version 0.2 (0.2.1 suite à un dernier patch) en plein weekend du 15 août. Outre une passe bienvenue sur le design, les nouveautés fonctionnelles sont nombreuses :

  • Nouveau dashboard pour suivre l’activité de votre librairie musicale et de votre réseau
  • Fonctionalité « Listen Along » pour écouter la même chose que vos amis (où l’on voit l’influence des sites de type turntable.fm)
  • Pages dédiées par artiste et albums, avec des suggestions de contenus
  • Publie les « Loved tracks » sur Last.fm (Woohoo!!)
  • Création d’URLs raccourcies Toma.hk pour faciliter le partage
  • Glissé-déposé pour les URLs Spotify et Rdio. Tomahawk essaiera de trouver une source pour les jouer dans son interface
  • Côté Resolvers, Tomahawk a ajouté Spotify (vous devez avoir un compte premium), Soundcloud et Ampache à la liste des services déjà disponibles (Official.fm, 4Shared, Jamendo). Les outils de création et d’import automatisé de playlists ont également été agrémentés de quelques nouveautés.

    Tout cela reste encore un peu galère à configurer, c’est vrai. Mais les développements avancent rapidement et si tout va bien pour Tomahawk, la reconnaissance grand public devrait arriver courant 2012.

    Télécharger Tomahawk pour Windows, Mac OS ou Linux

Premiers pas sur Google Music

Normalement réservé aux utilisateurs américains, j’ai reçu une invitation à la beta de Google Music il y a quelques jours, en pleine effervescence Google Plus. C’est probablement une tablette sous Android Honeycomb déclarée chez un opérateur US qui explique que je puisse tester le service depuis la France.

Passé le login avec son compte Google, on peut télécharger gratuitement quelques titres promotionnels (sur lesquels je ne me suis pas attardé) ou télécharger un petit client et commencer à uploader sa musique en déclarant les répertoires où elle est stockée. Ceux-ci seront synchronisés avec le service Google Music. Vous pourrez ensuite streamer les oeuvres uploadées depuis 8 terminaux distincts, ce qui laisse un peu de marge.

En comparaison avec les autres offres de lockers MP3, l’offre de Google est alléchante. Ici pas de contrainte de d’espace disque (les 2 ou 5 Go offerts ça et là), mais une limite fixée à 20000 titres, quelque soit leur taille et durée. Voilà de quoi ravir les amateurs de longues plages et autres mixes non découpés. Même si l’upload est incroyablement long (8700 titres après 8 jours non stop à l’heure où je rédige), je préfère largement cette façon de procéder à celle proposée par Apple. Ici les morceaux téléchargés sont bien ceux se trouvant sur ma machine, avec mes paramètres d’encodage, et pas associés en fonction de leur metadonnées à une version AAC dégradée récupérée sur iTunes. Ceux qui ont patiemment encodé leurs vinyles comme moi apprécieront sans doute ce point. En revanche ils apprécieront moins les quelques soucis de compatibilités rencontrés avec certains fichiers flac, même si c’est un format officiellement supporté.

Vous devez avoir scrupuleusement renseigné vos métadonnées avant de débuter l’upload, ou nombre de morceaux se retrouveront dans un abyssal répertoire Unknown (normal). Plus handicapant, Google Music est pour l’heure très terre à terre et identifie un album avec le tag de l’artiste du titre, l’artiste de l’album et le titre de l’album de l’album. Si un des trois n’est pas renseigné, ou si vous avez oublié une majuscule quelque part, vous obtiendrez des albums morcelés en fonction des metadonnées communes. Votre seul salut : Reformater à l’identique et individuellement chaque titre pour qu’il soit bien identifié comme partie d’un album. Autant dire que c’est très fastidieux. L’édition par lot des méta-données est attendue avec impatience.

A part quelques bugs de jeunesse, les interfaces sont fluides, que ce soit sur le site de Google Music ou sur les applications mobiles. Pour celles-ci le mode offline est disponible, sans surprises. Les quelques tests de la fonctionnalité Instant playlist effectués se sont également révélés plutôt concluants, sans grosse faute de goût (mais c’est un peu difficile de juger lorsque 50% de votre bibliothèque est toujours en attente d’upload). Cependant, impossible d’influer sur l’algo de recommandation et donc d’exclure un artiste, privilégier un tempo, une ambiance ou tout ce que propose l’algo d’Echo Nest (voir la présentation de tomahawk pour plus d’infos).

Les adeptes du scrobbling se réjouiront de pouvoir utiliser l’extension Better Music Beta pour scrobbler et ajouter des titres à vos favoris Last.fm depuis Google Music.

Google Music est actuellement une bonne version beta, plutôt stable est prête à utiliser pour un public averti. Reste à connaitre son prix, car s’il est gratuit actuellement, Google a précisé que c’était pour une durée limitée. En fonction se posera éventuellement la question pour moi de passer de Subsonic à Google Music. Pour l’instant et pour mon usage, le premier reste la meilleure solution de streaming à usage personnel.