Créé il y a un an par @lonbeshiri, BNDCMPR est un simple générateur de playlists pour Bandcamp qui nous avait échappé jusqu’à aujourd’hui.
Après avoir créé un compte gratuit, il vous suffira d’ajouter les URL publiques des morceaux de votre liste de lecture pour obtenir une page que vous pourrez partager. Un titre, une description en 140 caractères et quelques options de personnalisation des couleurs et le tour est joué.
Jusqu’à présent, Bandcamp s’est focalisé sur des fonctionnalités à l’usage des créateurs et de leurs labels, laissant les auditeurs démunis lorsqu’il s’agit de partager avec d’autres utilisateurs leurs coups de cœur sur la plateforme. Si l’équipe éditoriale de Bandcamp réalise un travail pointu et d’excellente qualité, il serait dommage de ne fournir un outil aux infatigables curieux arpentant le site. C’est chose faite avec BNDCMPR. Voyons maintenant dans quelques mois ce qu’EPIC fera de sa nouvelle acquisition et des riches et actives communautés qui s’y expriment.
Subsonic s’offre un lifting pour sa version 6, dont la première beta a été mise à disposition le 5 février. Un style plus minimal et dans l’air du temps qui donne un peu de fraîcheur à notre serveur de streaming favori. A part ce changement graphique et une réécriture des lecteurs audio et vidéo, à notre le support des sous-titres SRT et VTT pour la vidéo et l’introduction de raccourcis clavier pour une navigation plus rapide.
Le menu latéral de gauche qui listait tous les contenus disponibles a été remplacé par une page Index, qui me semble pour le moment assez peu lisible et surtout pas toujours accessible comme l’était la sidebar. Celle-ci se retrouve utilisée pour afficher des informations secondaires : déconnexion, paramètres, More et About. Pas très intéressant, c’est pourquoi on peut maintenant masquer cette sidebar en appuyant sur la touche « m » de son clavier.
Malheureusement, il m’est impossible de tester les nouveautés annoncés dans le support des enceintes Sonos, n’étant jamais parvenu à configurer mon compte Subsonic dans Sonos. Utilisant Sonos et Subsonic pour jouer de la musique streamée depuis mon réseau local, je n’ai pas non plus cherché très longtemps…
Après toutes ces années, c’est toujours une satisfaction de voir que le projet Subsonic est actif. J’espère qu’on pourra voir dans les prochaines version une intégration avec Discogs et MusicBrainz, ainsi que des outils de création de playlists et des plus de contrôle sur les radios personnalisées (seed, steering).
Change log de Subsonic 6.0 Beta 1
New: Completely overhauled user interface.
New: HTML5 audio and video playback.
New: Integrated video converter for converting to streamable MP4 format. Selectable audio track.
New: Video subtitles, also on Chromecast. Supports SRT and VTT formats.
New: Keyboard shortcuts (press « ? » to get started).
New: New « Index » page replaces artist list in left frame.
New: Artist thumbnail image and album notes (from Last.fm).
New: Show album year, song count, genre and duration
New: Show personal rather than average rating.
Sonos: Star/unstar tracks.
Sonos: Artist bio and album notes.
Sonos: Improved radio feature.
Sonos: Artist top songs.
Sonos: Nicer presentation on Android and iOS controllers.
Sonos: Show artist image, if cached.
REST: Added getAlbumInfo and getAlbumInfo2.
REST: Added playCount.
REST: Added musicFolderId parameter to getArtists.
Bugfix: Reimplemented cover art search using Last.fm.
Bugfix: Ensure changed cover art is displayed.
Security: Authenticate stream endpoints with tokens.
Lorsque j’avais testé Blitzr une première fois, je n’avais pas jugé nécessaire de le mentionner, ne voyant qu’un service de plus exploitant la zone grise de la diffusion de contenus Youtube (pour faire court). Je me suis enfin décidé à y retourner et suis séduit par plusieurs points sur lesquels Blitzr se distingue de Toma.hk – une sorte de version dans le browser de Tomahawk qui a inspiré pas mal de concurrents.
L’accès aux contenus Bandcamp
Bandcamp est la plateforme la plus flexible pour les artistes quel que soit leur niveau de développement et l’accès aux contenus de Bandcamp est un passage obligé pour tout service musical voulant à des utilisateurs exigeants. Bandcamp ayant fermé son API, reste, j’imagine, des voies détournées embrassées par Blitzr. Beaucoup s’en accommoderont, mais je ressens tout de même un peu de gêne à streamer un contenu depuis Bandcamp et de me voir proposer de l’acquérir sur Amazon MP3 ou iTunes.
Pour terminer sur ce point, j’ai aussi noté que tous les contenus Bandcamp ne sont accessibles alors que les sorties existent bien sur Blitzr : un exemple ici avec l’album de Bathyscaphe (produit par le label que je co-dirigeais) et sa page sur Blitzr
Une base de données très solide
Et pour cause, puisque d’après mes tests, il s’agit à minima de celle de Discogs (voir la licence No Rights Reserved). C’est évidemment ultra complet pour qui s’intéresse aux musiques actuelles et j’ai même découvert un EP d’Arab Strap que je ne connaissais pas et qui ne m’avait jamais été remonté par qui que ce soit (damn you Last.fm et Echo Nest).
Les pages artistes sont construites sur la base du tryptique biographie, discographie, artistes similaires, auquel s’ajoute un onglet Événements permettant à Blitzr de générer des leads vers des plateformes de ticketing. La richesse de la base relationnelle de Discogs procure une expérience immersive. Seul bémol, c’est tellement complet que forcément, beaucoup de choses ne sont pas disponibles à l’écoute surtout lorsque l’on décide de s’aventurer dans la recherche par label, souvent omise par les concurrents.
Comptes utilisateurs, mobile…
En 2014, ça parait normal, mais c’est quelque chose que j’ai toujours trouvé manquant sur Toma.hk. Les comptes utilisateurs sur Blitzr sont assez basiques mais ont le mérite d’exister pour pouvoir sauvegarder playlists et artistes favoris. On voudrait tout de même pouvoir distinguer ces derniers d’artistes à écouter plus tard pour pouvoir les retrouver facilement. Mais surtout, on voudrait pouvoir scrobbler !
Pour compléter l’expérience, Blitzr dispose d’applis mobiles et d’un extension Chrome qui fait penser à Seevl. De quoi être bien armé pour affronter un marché des plus tendu. Après un gros retard à l’allumage, nous suivrons désormais cela de plus près sur Fine Tuning.
Depuis le mois de novembre 2011 et l’ouverture de l’API de Spotify, on n’avait pas encore vu d’applications très aboutie. Certes les application de Last.fm, de This Is My Jam ou du Guardian sont bien réalisées, mais avouons-le on ne les utilise jamais. D’ailleurs j’utilise peu Spotify (je l’ai réinstallé la semaine dernière pour tester l’appli This Is My Jam après 2 mois où je n’ai perçu aucun manque).
Mais peut être que l’application Swarm.fm va me faire changer d’avis. Cette application me propose ce qui me manque dans Spotify : une page d’accueil sociale, qui peut me guider parmi la pléthorique offre de Spotify. La home page de Swarm.fm se compose de 6 parties :
Activity : ce qu’écoutent vos amis Facebook (vous n’êtes pas obligés de vous loguer avec Facebook pour utiliser l’application, ce qui est très bien. Autre bon point, il est aussi possible de ne pas afficher les activités de certains « amis » aux goûts douteux.
Releases : Les nouvelles sorties d’artistes que vous avez écouté (voilà un moyen de plus de ne pas louper un disque). Ces liens pointent vers des pages artistes avec les traditionnelles bio, discographie disponible dans Spotify et en local, les interactions avec vos amis et les artistes similaires.
Recent : les disques que vous avez récemment ajouté à Spotify.
Artists : Les artistes que vous avez écouté récemment, que vous pouvez ajouter en favoris pour j’imagine, influer sur vos recommandations.
Tags : pour découvrir des groupes similaires à ceux que vous avez déjà écouté.
Friends : les profils de vos amis, avec leur activité sur Spotify et Facebook si vous avez connecté votre compte.
Tout cela fleure bon la sérendipité et me rappelle les bons côtés de MySpace (vous pouvez ajouter certains de vos amis en top friend ;)), avec la qualité du catalogue Spotify et sans les commentaires et les gif glitter. On verra à l’usage si Swarm.fm me fait retrouver un usage régulier à Spotify, mais pour l’instant je suis plutôt enthousiaste et vous invite à l’installer.
Au milieu des années 2000 on trouvait souvent des petits lecteurs flash un peu partout sur le web. Ceux ci ont disparu petit à petit, remplacés par des lecteurs Youtube ou Soundcloud, ou des liens vers des applis externes. Spotify dans un tentative d’occuper le terrain a relancé le lecteur embarqué il y a quelques mois.
Un des problèmes de ces boutons (qui a contribué à leur extinction progressive) est que très souvent les contenus disparaissent du jour au lendemain, au gré des hébergements, des demandes des ayants droits…
Toma.hk (développé par les mêmes personne que le lecteur Tomahawk) est la solution la plus simple si vous souhaitez intégrer une chanson sur votre site. Une même chanson étant disponible dans de nombreux catalogues (Spotify, Youtube, Deezer, Soundcloud…), le widget Toma.hk pourra quasiment toujours trouver une source disponible sans que vous ayez à modifier quoi que ce soit de votre côté.
Toma.hk s’est vu agrémenté de fonctionnalités de recommandation, de partage simplifié et de génération de liste de lecture automatique lors de sa dernière mise à jour, en faisant un point d’entrée simple est complet pour quiconque est en quête de nouveaux sons.
Depuis un peu plus d’une année, j’ai souvent parlé de Tomahawk ici, et encore plus IRL pour ceux qui ont le malheur de me côtoyer. Si cela vous a échappé, Tomahawk est un client qui à l’instar de iTunes ou de ce bon vieux Winamp, vous permet de gérer votre bibliothèque musicale locale, mais dont la puissance réside dans le fait qu’il se sert également de multiples sources de contenus (votre abonnement Spotify ou Grooveshark, Youtube, Soundcloud, 8tracks, official.fm, mais aussi la bibliothèque de vos amis connectés sur Twitter ou Gmail). Bref, « It just plays » comme le dit la baseline, sans que vous ayez à vous soucier d’où vient le morceau.
Tomahawk a atteint la version 0.5 hier, l’occasion de faire le point sur le nouveautés.
Le plus voyant est le changement d’identité graphique. nouveau logo, nouveau site web plus fluide, Tomahawk est maintenant aussi plus simple à configurer et à utiliser. Après installation, on découvre la nouvelle grille présentant les différents éléments ayant la même apparence que les widgets toma.hk. En cliquant sur les noms de titres ou d’artistes, on découvrira les ounvelles pages dédiées, plus claires, et faisant la part belle aux recommandations.
Pour les curieux, outre les charts par pays et genres, vous pourrez désormais découvrir les nouvelles sorties par genre musical, à écouter directement dans Tomahawk.
Côté resolvers, pas énormément de nouveautés, mais pour la première fois dans une version stable, vous pourrez ajouter un serveur Subsonic à la liste des sources. Un must pour moi qui utilise Subsonic pour héberger toute ma bibliothèque. Tout le contenu est maintenant utilisable pour venir agrémenter les stations de radio personnalisées, la fonctionnalité que j’apprécie le plus de Tomahawk (pour plus d’infos lire mes précédentsbillets).
Pour finir, Tomahawk est maintenant disponible en français. J’ai contribué pour un bon tiers à la traduction qui est encore largement perfectible, mais elle devrait permettre de prendre le logiciel en main pour ceux qui ont vraiment des difficultés avec l’anglais.
Comme depuis la première version, Tomahawk est disponible pour Windows, Mac OS et Linux. Testez le, contribuez, parlez en autour de vous !